Dans le décret sur la circulation en forêt il est vivement conseillé de :
Tenir les chiens en laisse, les chiens en forêt font fuir le gibier, ils dérangent les mises bas ainsi que les couvaisons. Ils peuvent aussi incommoder les autres promeneurs et spécialement les jeunes enfants.
Ne pas faire de feu.
Ne pas faire de bruit, la forêt est un lieu de quiétude et doit le rester Ne pas cueillir de plantes, fleurs ou arbustes ou champignons.
Ne pas capturer d’insectes, papillons ou autres petits animaux, vous devez laisser l’écosystème intact.
Ne pas s’écarter des chemins et sentiers :
un sentier est d’une « voie publique étroite dont la largeur n’excède pas celle nécessaire à la circulation des piétons ». La taille du sentier ne permet pas le passage de deux piétons de front. Seuls les piétons peuvent circuler en forêt sur les sentiers. Les autres utilisateurs ne sont pas autorisés à les emprunter sauf si un balisage le précise.
Un chemin est une « voie publique plus large qu’un sentier et qui n’est pas aménagée pour la circulation des véhicules en général ». Sa largeur est suffisante pour laisser passer un véhicule mais il n’est pas aménagé dans ce but. Les chemins sont généralement en terre ou empierrés. Les cyclistes, skieurs, cavaliers et les piétons se partagent les chemins en forêt.
En plus des voiries fermées par des barrières ou des panneaux, un coupe-feu, un chemin de débardage, un layon de chasse ou un gagnage ne sont pas des voiries accessibles au public même s’il n’y a aucun panneau d’interdiction : on y distingue uniquement des traces de fréquentation des professionnels de la forêt.
En un mot, respectez la nature, ne laissez traîner aucun déchet, ne dérangez rien ni personne, aspirez à une nature plus propre.
La forêt a besoin de nous et nous avons aussi besoin de la forêt :
telle que nous l’observons, elle n’est pas seulement issue de l’évolution naturelle.
Les belles futaies ont été façonnées par les forestiers.
La forêt s’enrichit et s’embellit par les soins que l’homme lui apporte.
Même si certains espaces peuvent être entièrement laissés à eux-mêmes dans un objectif de conservation de la nature, la plus grande partie de la forêt doit être gérée pour combiner harmonieusement ses différentes fonctions : fonction économique (production de bois), sociale (accès du public), écologique (protection des sols, de l’eau et des espèces) et cynégétique (gestion du gibier).
La forêt nous procure le bois nécessaire au chauffage, à la fabrication de nos maisons et de nos meubles.
Elle permet également la production de papier.
L’oxygène qu’elle produit purifie notre air pollué.
Par le manteau dont elle couvre la terre, elle protège notre eau et préserve la vie du sol. Elle nous offre sa beauté, son mystère. Chaque avancée est un pas vers l’inconnu, quand au détour d’un chemin, surgit un nouveau paysage.
Au gré des saisons et pour notre plus grand plaisir, la forêt revêt ses habits de couleur.
Elle est le lieu de vie unique pour beaucoup d’êtres vivants.
Elle nous accueille également et nous permet de découvrir et d’observer toute la richesse qu’elle abrite.
Elle constitue ainsi le lieu privilégié d’observation de la nature.
Elle nous apporte la quiétude nécessaire à notre équilibre.
Elle est source d’inspiration pour le poète et le peintre.
Elle est source d’observation pour le scientifique.
Aujourd’hui, la forêt attire promeneurs, sportifs et touristes qui font vivre les régions rurales. Un tourisme respectueux de la nature est donc un atout pour la forêt puisqu’elle procure des ressources à ses gestionnaires et aux habitants de la région. La forêt nous accueille.
C’est notre patrimoine. Respectons-la !
« Sauf motif légitime, il est interdit d’accomplir tout acte de nature à perturber la quiétude qui règne dans la forêt, à déranger le comportement des animaux sauvages ou à nuire aux interactions entre les êtres vivants, animaux et végétaux et leur environnement naturel ». Cet extrait de l’article 187 nous livre l’esprit du décret : le respect de la nature en vue de sa préservation.
Mais si l’aspect écologique est fondamental, son approche sociologique l’est tout autant. Dans notre société, où le stress est omniprésent, il est indispensable de préserver un environnement de qualité. Le temps libre va croissant, il peut être évalué à 150 jours par an. Les loisirs constituent un élément important dans notre vie quotidienne : ils compensent les conditions de travail et de la vie moderne.
La forêt wallonne, par son importance, sa diversité et son accessibilité, est appelée à jouer un rôle de plus en plus essentiel dans ce domaine. L’objectif est clair: développer la biodiversité de l’écosystème forestier sans oublier son rôle économique et préserver ce que recherchent les promeneurs en forêt, la sérénité